Nous, on peut ! : Manuel anticrise à l'usage du citoyen

Télécharger Nous, on peut ! : Manuel anticrise à l'usage du citoyen PDF En Ligne Gratuitement - Non l'austérité n'est pas une fatalité ! Non les gouvernements ne sont pas contraints d'obéir à la finance ! Dans ce bref précis d'économie à l'usage du citoyen, Jacques Généreux démolit la "rengaine de l'impuissance" des Etats. Il montre pourquoi et comment un pays peut toujours faire ce qu'il veut face aux marchés, comment les gouvernements peuvent surmonter la crise de la zone euro sans cure d'austérité. Jacques Généreux est économiste, prof...
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Details of Nous, on peut ! : Manuel anticrise à l'usage du citoyen
Book's Title | Nous, on peut ! : Manuel anticrise à l'usage du citoyen |
Author | Jacques Généreux |
ISBN-10 | 2757829793 |
Publication's Date | 06/09/2012 |
Category | élections |
Tags | |
Customer's Rating | 3.5 stars of 5 from 6 Readers |
Filename | nous-on-peut-manuel-anticrise-à-l-39-usage-du-citoyen.pdf |
Filesize | 21.01 MB (current server's speed is 19.83 Mbps |
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cette vigueur nouvelle pousse les néolibéraux à lever les masques et à dévoiler au grand jour leur vraie nature, leur vrai projet : ils gavent les riches ; ils détruisent ou bradent aux marchands les biens publics et sociaux, c'est-à-dire la richesse commune du plus grand nombre qui n'a pas de richesse privée ; ils protègent les spéculateurs qui affament les pauvres en spéculant sur les denrées alimentaires ; ils secourent les banquiers et les usuriers, mais pas les populations que ces derniers ont précipitées dans la crise ; ils ont la haine de l'égalité et ils méprisent le suffrage populaire ; ils ne sont ni libéraux, ni démocrates ; ce sont des oligarques cyniques et, désormais, les peuples descendent dans la rue pour le dire : "ils ne nous représentent pas", nous voulons une "démocratie réelle maintenant" + Lire la suite
Le capitalisme réactive ainsi sa contradiction interne fondamentale en réprimant le pouvoir d'achat des masses, qui constitue pourtant la source première de la croissance. Il y avait éventuellement un premier moyen d'atténuer cette contradiction. Cela consistait à réinvestir les revenus prélevés sur le travail dans des investissements productifs qui soutiendraient la demande des biens d'équipement. Telle est d'ailleurs la justification habituelle avancée par les néolibéraux : la société a besoin de riches plus riches et de profits plus élevés, car ce sont eux qui financent l'investissement et soutiennent ainsi la croissance à long terme et ainsi la création d'emplois. Le discours est bien rodé, mais il est faux. (...) que constate-t-on depuis les années 1990 dans les grands pays industriels ? 1) La progression des profits ne sert pas principalement à soutenir l'investissement productif intérieur, mais à augmenter les dividendes distribués aux actionnaires. 2) L'envolée de la courbe de progression des dividendes coïncide avec un net ralentissement de celle de l'investissement. 3) Depuis la fin des années 1990, la Bourse n'est plus (globalement) une source de financement des entreprises, mais une source d'appauvrissement : avec les dividendes et les rachats d'actions, les actionnaires ponctionnent plus ou autant de capitaux sur l'entreprise qu'ils ne lui en apportent. 4) Le gonflement astronomique des transactions financières, depuis les années 1980, s'explique presque exclusivement par l'explosion des instruments spéculatifs et non par le financement de l'économie réelle. (...) Une seule transaction sur un produit réel peut ainsi générer des centaines de transactions financières. (...) Au total, dans le monde, moins de 2% des opérations financières financent des opérations économiques réelles. Le reste des opérations (plus de 98% !) finance des transactions sur des produits financiers. + Lire la suite
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